Passé l'événement de l'enterrement, la fratrie décide de suivre les "injonctions" de ne rien dire, et entame auprès du notaire de la commune voisine les démarches de succession.
Celui-ci les appelle en leur demandant de réunir tous les actes de notoriété allant jusqu'à leur arrière grand mère, leur père étant héritier unique de tous les biens de la famille, leur arrière grand mère n'ayant eu elle aussi qu'un fils. Mais celle-ci avait déjà elle même hérité de terres partagées avec son frère, n'ayant lui même ni femme ni enfants. Tout ceci aurait dû être noté quelque part, enregistré au niveau de la mairie et du cadastre, et la fratrie aurait dûe être avertie au moment du décès. Ou leur père héritier aurait dû être averti. Mais rien. De toutes les terres heritables il ne restera dans leur succession qu'un tout petit lopin, au milieu des autres terrains déjà investis par d'autres, dont on ne connait ni les dates d'acquisition ni les signataires ni dans quelles conditions ils ont acquis ces terres. Voilà peut-être une bonne raison pour qu'un corps se trouve enterré à la place de leur père. Leur oncle ? Ou cette disparue qui hante toujours les mémoires des locaux, qui régulièrement fait la une du journal local et dont la réouverture de l'enquête grâce à une équipe de bénévoles et à la volonté de ses parents peut avoir un espoir d'être élucidée.
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